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En savoir plusLes traitements des cancers pédiatriques peuvent parfois affecter ultérieurement les fonctions reproductives chez l'homme.
Le cas échéant, l'impact des traitements dépend des éléments suivants :
Les testicules sont suspendus dans une poche de peau aussi appelée scrotum. À la puberté, chez les garçons, l'hypophyse au niveau du cerveau libère deux hormones qui demandent aux testicules de commencer à produire du sperme et de la testostérone.
Lorsque le sperme féconde l'ovule d'une femme, cette dernière tombe enceinte. La testostérone régule également les fonctions masculines telles que :
La chimiothérapie à fortes doses de médicaments alkylants peut altérer la qualité du sperme.
Médicaments alkylants |
Médicaments contenant des métaux lourds |
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Alkylateurs non conventionnels |
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La radiothérapie de la région pelvienne, des organes reproducteurs et de l'hypophyse peut affecter la fertilité du patient.
Radiothérapie testiculaire/pelvienne/totale
Les cellules productrices de spermatozoïdes sont très sensibles à la radiothérapie. Les hommes dont la région pelvienne a été exposée à des rayonnements présentent davantage de risques de souffrir d'une faible numération des spermatozoïdes.
Les cellules productrices de testostérone sont plus résistantes aux effets de la radiothérapie et de la chimiothérapie, sauf si celles-ci sont administrées à des doses élevées. Toutefois, si les hommes reçoivent des doses élevées de radiothérapie, une carence en testostérone peut se produire.
Cerveau/hypothalamus/hypophyse
L'hypophyse produit 2 hormones nécessaires au bon fonctionnement des testicules : l'hormone folliculo-stimulante (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH). Des doses élevées de rayonnement dans cette zone du cerveau peuvent entraîner une baisse du taux de ces deux hormones. La FSH stimule la croissance des testicules et la production d'une protéine qui facilite la production de sperme. La LH entraîne la production de testostérone.
Association d'une radiothérapie pelvienne et d'agents alkylants
Le risque maximal de lésions est atteint lorsqu'une radiothérapie pelvienne est combinée à de fortes doses d'agents alkylants.
Les procédures chirurgicales pouvant également entraîner une infertilité ou perturber le fonctionnement sexuel normal sont les suivantes :
Cette pathologie est également connue sous le nom d'hypogonadisme. Elle peut retarder la puberté (pas de signe de puberté après l'âge de 14 ans) ou la ralentir (pas d'évolution de la puberté) chez les jeunes garçons concernés.
Après la puberté, elle peut perturber :
Les hommes peuvent être dans l'incapacité d'avoir une érection et de la maintenir ou d'éjaculer du sperme.
L'infertilité chez l'homme désigne l'incapacité à féconder un ovule pour qu'une grossesse survienne. L'infertilité sera permanente pour les hommes ayant subi une ablation chirurgicale des deux testicules. Ils ne pourront plus produire de sperme. L'infertilité post-radiothérapie est généralement permanente.
L'infertilité n'est pas liée au fonctionnement sexuel. Certains hommes ne présentent aucun signe physique ni aucun symptôme d'infertilité. D'autres peuvent remarquer une diminution de la taille ou une perte de fermeté des testicules.
Les hommes ayant subi une ablation chirurgicale de l'un des deux testicules peuvent ne pas avoir de problèmes de fertilité ni de carence en testostérone. Ces hommes doivent toutefois protéger le testicule restant de toute blessure. Ils peuvent porter une coquille de protection lorsqu'ils pratiquent des activités susceptibles de causer des chocs au niveau de l'aine.
Il est important que les garçons susceptibles de rencontrer des problèmes de reproduction soient soumis à un contrôle annuel incluant la vérification de la croissance et de l'évolution de la puberté.
Chez les hommes susceptibles de rencontrer des problèmes de reproduction, un dosage des hormones doit être réalisé. Cela peut comprendre des examens sanguins pour évaluer les taux de FSH, de LH et de testostérone. Si le prestataire de soins constate des problèmes dans ces domaines, il peut adresser le survivant à :
Si une carence en testostérone est suspectée, un traitement de substitution de la testostérone peut être mis en place. La testostérone peut être délivrée sous forme de patch cutané, d'injections ou de gel topique. Un endocrinologue déterminera la forme de traitement la mieux adaptée.
Les hommes sexuellement matures préoccupés par une éventuelle infertilité doivent passer un spermogramme. Si la numération des spermatozoïdes est faible ou nulle, le test doit être répété. La numération des spermatozoïdes peut s'améliorer avec le temps. La numération des spermatozoïdes peut également varier d'un jour à l'autre.
Cet examen n'est pas systématiquement remboursé. Il incombe aux survivants d'en vérifier la prise en charge avant d'effectuer le test.
Des solutions existent pour remédier à une faible numération des spermatozoïdes ou l'infertilité masculine. Les hommes qui avaient procédé à un prélèvement de sperme avant le traitement doivent consulter un spécialiste de la fertilité lorsqu'ils sont prêts à procréer.
Une faible numération des spermatozoïdes n'empêche pas l'utilisation d'un moyen de contraception, car un seul spermatozoïde suffit à féconder un ovule.
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Révision : juin 2018