Les survivants d'un cancer pédiatrique doivent se faire vacciner pour prévenir l'infection par le papillomavirus humain (HPV). Le HPV peut provoquer plusieurs types de cancers chez les hommes et les femmes.
Plusieurs études ont montré que lorsque les survivants d'un cancer pédiatrique vieillissent, ils présentent un risque légèrement plus élevé de développer un (second) cancer que les personnes du même âge en bonne santé.
Le vaccin contre le HPV est plus efficace lorsqu'il est administré avant l'exposition au virus, qui se transmet par contact sexuel. L'âge idéal pour se faire vacciner contre le HPV est vers 11-12 ans. La réponse immunitaire est optimale à cet âge et les enfants n'ont normalement pas encore été exposés au virus. C'est avant l'âge de 16 ans que la réponse immunitaire des enfants est la plus forte. Les enfants doivent se faire vacciner même si cela n'est pas exigé par les établissements scolaires.
Certains parents n'envisagent pas la vaccination, car ils pensent que leur enfant est trop jeune pour recevoir un vaccin contre une infection sexuellement transmissible (IST) et peuvent également ne pas être prêts à parler de sexualité avec eux. Même si le HPV est un virus qui se transmet sexuellement, les parents n'ont pas nécessairement besoin de parler de sexualité avec leur enfant pour le faire vacciner. Ce vaccin vise à les protéger, tout comme les vaccins contre la coqueluche et la rougeole.
Si la vaccination n'a pas eu lieu avant l'adolescence, elle est autorisée jusque l'âge de 26 ans.
Pour les enfants en bonne santé âgés de 9 à 15 ans, la vaccination contre le HPV s'effectue en 2 injections sur une période de 6 mois si la première dose a lieu avant l'âge de 15 ans. Toutefois, les survivants d'un cancer, les autres enfants présentant un système immunitaire affaibli et les personnes âgées de 15 à 26 ans nécessitent 3 injections.
Le HPV est la principale cause de cancer du col de l'utérus chez les femmes. Derrière le tabac et l'alcool, le HPV est l'une des principales causes de cancer oropharyngé (gorge) chez les hommes. Le HPV est également mentionné dans plusieurs formes de cancers plus rares, telles que le cancer de l'anus, du vagin et de la vulve.
Le HPV est l'IST la plus courante. Il infecte environ 14 millions de personnes chaque année aux États-Unis. L'infection à la chlamydia est la deuxième IST la plus fréquente avec environ 3 millions de nouveaux cas chaque année.
Il existe deux types de HPV sexuellement transmissibles :
Environ 90 % des infections par le HPV disparaissent en un an ou deux, surviennent sans présenter de symptômes et ne provoquent pas de cancer. Une réponse immunitaire forte permet d'éliminer la plupart des infections par le HPV.
Cependant, certains systèmes immunitaires ne sont pas en mesure de lutter contre le HPV. Si l'infection persiste pendant de nombreuses années, elle peut entraîner un cancer.
Il existe plus de 200 papillomavirus humains. Parmi eux, 40 se propagent facilement par contact sexuel, y compris par contact vaginal, anal ou oral ou par contact entre les doigts et les parties génitales. Le contact sexuel direct de la peau et des membranes muqueuses provoque le transfert du virus d'une personne infectée vers son partenaire.
Une personne infectée peut toujours transmettre le HPV à d'autres personnes, même si le système immunitaire de la personne infectée finit par éradiquer l'infection. Le système immunitaire de l'autre personne peut ne pas être en mesure de lutter contre le HPV. Les personnes qui n'ont pas de symptômes du HPV peuvent transmettre le HPV à une autre personne qui peut en développer les symptômes.
Les Centers for Disease Control ([CDC] Centres de contrôle et de prévention des maladies) estiment que 80 % des femmes sexuellement actives et plus de 90 % des hommes sexuellement actifs seront infectés par le HPV, dont la moitié avec un type de HPV à haut risque. Environ la moitié de la population (hommes et femmes) est actuellement infectée par le HPV (42,5 % des femmes âgées de 14 à 59 ans, 53,8 % des femmes âgées de 20 à 24 ans, 52-69 % des hommes âgés de 18 à 70 ans).
Outre le vaccin contre le HPV, les survivants d'un cancer doivent :
Comme le HPV est associé à l'activité sexuelle, il existe un certain nombre de mythes concernant l'infection, la propagation et les effets du vaccin lui-même.
Demandez la vaccination auprès du prestataire de soins principal de votre enfant ou contactez le service de santé local.
Le vaccin coûte environ 150 $ par dose, selon les CDC. Il est pris en charge par la plupart des mutuelles.
Le programme Vaccines for Children (VFC) propose des vaccins aux enfants de 18 ans et moins, non assurés, admissibles au programme Medicaid, d'origine amérindienne ou autochtones de l'Alaska. Le VFC fournit gratuitement les vaccins aux enfants éligibles.
Tout enfant âgé de moins de 19 ans et répondant à l'une des exigences suivantes est éligible au programme :
* « Sous-assuré » signifie que votre enfant dispose d'une assurance maladie, mais que celle-ci ne couvre pas le vaccin. Plus de 40 000 prestataires de soins sont inscrits au programme VFC.
Pour plus d'informations sur le vaccin contre le HPV et son efficacité dans la prévention du cancer, rendez-vous sur :
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Révision : juin 2018